Lutte contre des espèces envahissantes : l’Ambroisie et le frelon asiatique
Ambroisie
L’ambroisie est une plante originaire d’Amérique du Nord qui prolifère rapidement et représente une menace pour la santé publique.
Elle est connue pour libérer des pollens hautement allergènes, provoquant des réactions allergiques graves chez les personnes sensibles. Pour lutter contre cette menace, la commune de Simiane-Collongue lance une campagne de sensibilisation de l’ambroisie.
Les résidents sont encouragés à signaler la présence d’ambroisie dans leur environnement, afin de permettre une intervention rapide des autorités locales.
Frelon Asiatique
Le frelon asiatique (vespa velutina) est une espèce exotique envahissante (EEE) qui a été introduite en France accidentellement au début des années 2000.
Reconnaître le frelon asiatique :
Le frelon asiatique, plus petit que le frelon européen est facilement identifiable. Son thorax est brun et noir, sa tête orange, son front noir, son abdomen est doté d’un large anneau orangé et d’un liseré jaune et ses pattes sont jaunes aux extrémités.
Le frelon asiatique est un prédateur direct d’espèces locales, il chasse les abeilles pour nourrir ses
larves et satisfaire les besoins en protéines de sa colonie.
Le prélèvement direct n’est pas le seul risque pour les abeilles. La présence du frelon asiatique stresse et affaiblit progressivement les abeilles, les empêchant ainsi de prélever le nectar, le pollen et l’eau indispensables à leur survie.
Le frelon asiatique n’est pas seulement une menace pour les abeilles mellifères, il se nourrit
également d’abeilles sauvages, de guêpes ainsi que d’autres pollinisateurs.
Pour la filière apicole, les dégâts causés sur les colonies sont considérables. Les impacts de cette espèce exotique envahissante, prédatrice de pollinisateurs sauvages pourraient ne pas se limiter à l’apiculture mais également toucher d’autres filières.
Le frelon se nourrit à 80 % d’abeilles, qui elles-mêmes assurent 80% de la pollinisation de la planète.
Le frelon asiatique n’a que peu de prédateurs naturels et c’est l’intervention de l’homme qui peut aujourd’hui endiguer la prolifération de cette espèce.
Nids primaires et secondaires
- Au printemps, le frelon construit un nid primaire qui sera par la suite abandonné lorsque l’emplacement ne conviendra plus à son développement.
Où : dans un lieu abrité, il peut se situer sous un toit, un abri, une pergola ou un coin de fenêtre.
- Le nouveau nid est dit secondaire. De taille conséquente (entre 50 cm et 80 cm de diamètre), il peut abriter un plus grand nombre de frelons.
Où : il est généralement établi en hauteur dans les arbres, caché par des feuilles, il n‘est pas rare d’en recenser dans une haie ou sur la façade extérieure d’un bâtiment. Avant la taille de végétaux ou travaux de toiture, il est ainsi recommandé d’inspecter l’environnement pour repérer d’éventuels mouvements d’insectes.
Que faire en cas de présence d’un nid ?
En cas de découverte d’un nid, il faut impérativement prévenir la mairie (transition.ecologique@simiane-collongue.fr / 04.42.94.91.56) afin que les nids détectés puissent être cartographiés.
Le frelon asiatique est une espèce agressive, il ne faut pas engager la destruction du nid seul. La destruction non maîtrisée présente un risque accru de piqures pour les personnes situées aux abords des nids.
Cette démarche doit être réalisée par un professionnel.
- Dans un espace public la destruction du nid est à la charge de la commune.
- Dans un espace privé, le propriétaire décide ou non de faire détruire le nid et fait appel à professionnel pour la destruction.
L’identification doit être systématique pour éviter la destruction de nids d’autres espèces.
1 nid de frelon non détruit en donne 4 l’année suivante
Quelques entreprises spécialisées dans la destruction des nids :
– Vivéonis : 04.42.50.70.83 / 06.37.17.04.61
– Colin : 07.56.85.11.83
– Elite 4D : 09.83.96.66.01
– Nuisibles 13 : 04.15.43.02.58
– DKM experts : 04.22.59.02.40