Pour la mémoire des morts Français, pour la transmission au générations futures.
Un peu d’Histoire…
À l’issue de la capitulation du Japon, le 2 septembre 1945, le Viêt-minh, mouvement indépendantiste dirigé par le communiste Hô Chi Minh, proclame l’indépendance du Vietnam. Après avoir tenté de négocier, la France choisit de reconquérir militairement l’Indochine et y envoie le corps expéditionnaire français d’Extrême-Orient (CEFEO).
Le Viêt-minh mène des opérations de guérilla contre la présence française. Après la proclamation de la République populaire de Chine, le 1er octobre 1949, il reçoit de la part de la Chine communiste un important soutien logistique qui lui permet d’armer un corps de bataille de plusieurs milliers d’hommes. Le général Giap, commandant de l’armée du Viêt-minh, passe alors à l’offensive. Au cours du mois d’octobre 1950, il chasse les Français des abords de la frontière chinoise. Un temps arrêté, il se lance, au printemps 1952, à l’assaut du Laos. La défaite de Dien Bien Phu, le 8 mai 1954, amorce le désengagement français d’Indochine.
La conférence internationale de Genève qui se déroule au cours du printemps et de l’été 1954 met fin à la guerre d’Indochine. Les pertes militaires françaises sont lourdes : plus de 47 000 soldats métropolitains, légionnaires et africains ont été tués ainsi que 28 000 autochtones combattant dans le CEFEO et 17 000 dans les armées des États associés de l’Indochine. Pour sa part, les pertes du Viêt-minh sont évaluées à près de 500 000.
Le 8 juin est institué Journée nationale d’hommage aux morts de la guerre d’Indochine par le décret n° 2005-547 du 26 mai 2005.
Un mémorial dédié aux morts pour la France en Indochine a été inauguré à Fréjus en 1993. Il abrite près de 24 000 sépultures de militaires et de civils morts en Indochine.